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L'abondance ! Merci chère jument.


L'abondance...

Tandis qu'il y en a un qui continue son cirque en clamant que c'est la fin de l'abondance, je fais une toute autre expérience. L'abondance en nous. Je l'ai lu maintes et maintes fois dans les livres, je sentais au fond de moi qu'une vérité siégeait là. Je ne l'avais jamais expérimenté.

Cette sensation d'abondance.

Aujourd'hui j'en fais l'expérience alors que financièrement c'est un des moments de ma vie où je suis le plus en bas de l'échelle. Je me demande même si ce n'est pas ça qui a pu me permettre de vivre cette expérience.

Ne plus se cacher derrière des achats compulsifs. Se nourrir de ce que l'on a et qui ne s'achète pas. Générer soi même ce sentiment.

Je crois que tant que j'aurais eu de l'argent, j'aurais eu la facilité de me remplir en achetant des trucs et des bidules. De me remplir avec l'extérieur. Même si je savais que tout devait venir de l'intérieur. Un genre de facilité. Un genre de flemme. Un genre de peur aussi. Et puis quand t'as plus le choix ben... Voilà...

J'ai souvent appris comme ça, en n'ayant plus le choix. En ayant attendu d'être au pied du mur. Comme je disais il y a dix ans au moins : c'est plus fort que moi, j'attends toujours le coup de pied au cul de l'univers pour me bouger. J'entends, je sens, je ressens la "leçon" qui se joue, mais.... Toujours n'en faire qu'à ma tête

Enfin bref, depuis quelques mois mais de façon exponentielle au moins d'août, j'ai fais l'expérience de la complétude, de la plénitude. Comme si j'étais un contenant rempli d'amour et de gratitude. Ça a duré plusieurs semaines. C'est reparti, c'est revenu, on a joué à cache cache. J'ai eu de la difficulté à garder mes fréquences hautes sur la longueur. Mais je le savais. Ma guidance intérieure m'avait dit que ça allait partir. Que c'était un genre d'échantillons pour toucher à ce que la vie peut être. A ce qu'elle sera. Que ça demande du temps, du courage, du travail avec soi. Que cet "extrait" va me permettre d'y goûter. Me donner du courage pour passer à travers les remous qui arrivent. En gardant cette empreinte en moi. L'abondance.

Ce soir cette émotion à haute vibration est venue de nouveau remplir mon coeur et mon corps tout entier. Ce moment où tu deviens ton propre soin énergétique. Où tu génères une fréquence si haute qu'elle vient te libérer de tout ce qui est plus bas. L'auto-coup de karsher.

Le corps pleure, tremble puis se relève, se rempli. Se densifie. Et voilà cette sensation d'être forte, d'être belle, d'être entière, d'appartenir à la Terre et au ciel, d'être le ciel et la terre. D'aimer la vie. Chaque parcelle de vie.

C'est une petite mamie jument et sa superbe gardienne qui ont été mon tremplin ce soir.

Après une séance très forte en émotions pour accompagner cette petite mamie cheval cet après midi, je reçois ce soir le retour de sa gardienne qui m'a touché en plein coeur. Touché, il s'est ouvert tout grand. J'essaie de noter comment ça se passe car des fois j'essaie de le refaire mais je n'y arrive pas! (Il est où le bouton Di diouuuu!) Et me voilà comme une immense corolle, pleinement nourrie ,comme si on déversait sur moi tout le bonheur du monde.

Je prends conscience de la magie de la vie. La vraie magie. Pas de prestidigitateur ici. De la chance que j'ai d'avoir eu ce parcours, de partir de mon départ et de fouler ma route. D'avoir inventé mon métier. D'avoir oser le pratiquer.

Petite mamie qui ne trottait plus, ce soir tu as galopé, offrant un formidable Présent à ta gardienne qui l'a immortalisé pour me le partager. Petite mamie qui a toujours eu ce regard triste, ce soir le plus beau des présents est de voir cette tristesse envolée...

Je te remercie de m'avoir fait confiance. De m'avoir laissé t'accompagner. De m'avoir parlé suffisamment fort pour que je comprenne que je n'avais rien à faire pour commencer. Juste t'écouter. Juste t'honorer. Honorer ton chemin. Savoir par quoi tu étais passée. Ne rien vouloir changer, réparer ou libérer. Juste écouter... Pleinement présente, pleinement ancrée.

C'est dur de juste écouter quand les histoires de vie sont triste à pleurer... On a envie de se précipiter, pour consoler, pour libérer, pour soigner...

Lorsque l'on a pour soi visiter sa propre impuissance, on peut alors ne rien vouloir pour les autres. Et en soi je crois que c'est le plus beau des présents pour l'Autre. Le présent de la présence.

Pas de fuite vers l'autre, pour fuir ce qui fait si mal en soi et trouver la solution.

Une présence pleine, un phare dans la nuit, terreau de toutes les avancées.

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