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Remonter aux origines de nos maux, maladies, difficultés.

Photo du rédacteur: Sabrina GuigouSabrina Guigou


C'était hier, je reçois un sms m'annonçant que la personne qui s'occupe des pieds de mes chevaux ne viendra pas à notre rendez-vous. Elle a des difficultés de santé chroniques. Elle s'excuse.

Je lui réponds que je comprends et je l'informe que l'un des trésors que m'offre mon métier, est d'aller à la rencontre des origines des maux, des symptomes, des douldouleurs, des maladies, des difficultés que l'on rencontre. Et que si elle le souhaite elle peut venir me voir pour que l'on visite cela chez elle.


Ce à quoi elle me répond merci mais qu'elle connait bien ces fameuses origines. Que ces soucis de santé sont dûs à son métier.

Alors j'allais lui répondre à elle et puis, je me dis qu'en fait, je vais vous répondre à tous, à vous qui me lisez. Parce que je suis intimement persuadée que cet article peut servir à beaucoup plus de personnes qu'à elle seule.


Alors voici cet article pour "toi" qui te reconnaitra, et pour vous toutes et tous qui vous sentez concernés.


Lorsque je parlais dans mon message des "origines", je ne parlais absolument pas des origines physiques, qui sont la plupart du temps à la base d'une douleur, d'un symptôme, d'une maladie.

C'était tellement évident pour moi qui ai l'habitude de traduire cela quotidiennement que je n'avais même pas pensé que je pourrais ne pas me faire comprendre !

Bien sur, la plupart du temps, à la base d'une douleur, qu'elle soit chronique ou non, il y a une cause physique.

Parfois non, et là on va alors ranger le patient qui s'en plaint dans le tiroir des zinzins de la tête ou de l'hypochondriaque.

Mais il est vrai que la plupart du temps, quand j'ai mal quelques part, c'est parce que je fais quelque chose qui créé cette douleur, je mange quelques choses qui créé cette douleur, j'oublie de faire quelque chose qui crée cette douleur...

Mais... Pourquoi ?


C'est ça l'origine que je propose de visiter moi.


Je vais vous donner un exemple.

J'ai deux personnes qui sont venues me voir pour des tendinites au poignet. Avec besoin d'infiltrations pour diminuer la douleur.

La première personne, si je lui avais demandé si elle connaissait les origines de sa douleur, aurait pu me répondre : "oui, c'est mon travail, c'est le geste répétitif que je fais tous les jours."

Et ça aurait été vrai.

Cette personne travaillait au service lingerie du CHU, et tous les jours elle devait vider des sacs énormes de linge, blouses, draps, ... accrocher en hauteur ces mêmes sacs qui pesaient bien lourds.

Donc oui, ce geste était forcément à l'origine physique de son mal.

voir plus en profondeur ce que ce geste, cette douleur, voulaient lui dire.

D'ailleurs elle m'a posé d'entrée de jeu cette question :

"Pourquoi cela me fait mal à moi alors que ma collègue de travail qui fesait le même job depuis 25 ans n'avait jamais été arrêtée ?"

"De toute façon je suis trop fragile, on me l'a toujours répété, mon père m'a bien dit durant toute mon enfance que je ne trouverais jamais personne pour m'embocher tellement j'étais nulle et fainéante".

On commnce à tenir le bon bout.

Le corps de ma cliente venait lui rappeler qu'elle n'était pas à sa place. Qu'elle répondait au programme de son enfance en fesant ce job.

Mais que quelque chose de bien meilleur l'attendait.

Qu'elle devait revoir ses aspirations intérieures.

Nous avons travaillé sur plusieurs "dossiers", l'un en transgénérationnel (c'est la bonne période en ce moment!!) pour lui faire prendre conscience et lâcher une loyauté familiale proche de "les femmes ne sont bonnes à rien".

Et aussi le fait de se reconnecter à qui elle est, ce qu'elle aime, ce qui la fait vibrer. On a travaillé pour cela sur son lien au féminin notamment, sur son droit d'être qui elle est. L'aider à lacher ses bagages inutiles, empruntés à son enfance, mais qui ne demandaient qu'à être abandonnés sur le bas côté pour l'alléger.

Suite à cet accompagnement de quelques séances, ma cliente a comencé à recontacter sa puissance intérieure, et à commencer à s'autoriser à penser qu'elle pouvait vivre autre chose. Elle avait deja plus ou moins compris ce message de son corps au début de sa tendinite. Elle avait déjà plus ou moins compris qu'elle n'était pas à sa place dans ce boulot, mais quelques bonnes résistances avaient opéré, l'empêchant de faire tout ce travail seule. La peur de quitter ce qui lui rapportait de l'argent pour subvenir aux besoin de sa famille.

Et c'est pour cela, parce-que justement elle fesait de la résistance à son message intérieur que son corps parlait à sa place. Et quand on ne l'écoute pas nous sussurer à l'oreille, on l'entendra nous crier dessus son message de plein fouet par le biais de la douleur.

"Tu ne veux pas abandonner ce métier qui ne te convient pas ?

Alors je vais te fournir une excuse pour le faire : tu ne pourras plus te servir de tes mains."

Et le médecin du travail l'a mis en incapacité. Elle a donc du arrêter ce post, avec une bonne excuse selon elle, au regard de ses parent et de sa famille. Elle continuait ainsi à répondre au programme familiale. Les femmes sont des incapables.

Elle les fesait passer eux, avant elle-même.

Avant le respect de qui elle est, avant de le respect de son propre corps qui a souffert pour la rendre légitime aux yeux de son clan, de prendre cette décision d'arrêter ce travail qui ne lui convenait pas.


Ma deuxieme cliente c'était autre chose. C'est une couturière. Sa tendinite nous a delivré deux messages à son sujet. La première fois qu'elle est venue elle était désolée. Elle retenait son émotion mais je n'ai pu que sentir la tristesse, la déception énorme qui se dégageait d'elle...

Elle avait depuis 2 ans eu le courage de changer de métier et de se lancer dans la couture. Cela fonctionnait bien pour elle, elle avait de plus en plus de demandes, elle commençait même à être plus qu'à l'aise financierement alors qu'elle ne l'aurait jamais cru possible.

Elle souhaitait juste faire ce qu'elle aimait faire, pour ne pas "pourrir dans un travail qui ne lui plaisiait pas", selon ses mots.

Elle ne demandait pas à être riche, juste à pouvoir vivre humblement.

Et voilà qu'elle arrivait à lâcher son émotion : mon médecin m'a dit d'arrêter mon métier, cela ne convient plus à mes poignets, il n'y a rien qui calme la douleur. Je dois arrêter j'ai besoin d'aide pour l'accepter.

C'est pour cela qu'elle venait me voir à la base. Pour accepter de ne plus pouvoir faire son métier tant aimé.

Je lui ai proposé une autre voie qu'elle a accepté :

Nous sommes remontées aux origines de cette tendinite. Vous l'aurez compris, pas juste le fait de dire que c'est son travail qui l'avait provoqué ;)

Et nous avons mis en lumière qu'il y avait là aussi une croyance limitante héritée de la famille : "on ne peut pas être heureux au travail. Le travai c'est un truc où on trime de tout son corps pour pas grand chose, juste pour survivre".

Oui sa famille dans toutes les générations au-dessus d'elle en avait beacoup bavé financièrement et avec des travails dans lesquels il ne s'étaient absolument pas épanouis bien au contraire. Des métiers dans lesquels ils avaient laissé tout leur être...

C'est notamment pour cela que ça avait déjà été très dur pour elle de franchir le pas de faire un travail dans lequel elle s'épanouissait.

Mais là, même une fois que ce pas eut été fait, des facteurs inconscients la tiraient dans le sens contraire de sa démarch: "Tu fais quelque chose que tu adores, ce n'est pas possible de gagner sa vie ainsi. En plus tu gagnes bien ta vie ? En tous les cas mieux que tes propres parents ? Oh lalala ce n'est pas possible."

Loyauté famililale.

Si je ne réponds pas à la loyauté familiale je risque d'être rejetée du clan. C'est une peur archaïque, que l'on ne contrôle pas.

C'est inconscient.

Le coeur, le corps et l'esprit sont si bien fait qu'ils vont travailler tous ensemble pour que cela n'arrive surtout pas. Et vont ensuite mettre en place une tendinite pour empêcher la pleine réalistaion de ma cliente.

Suite au travail fait sur ces sujets, ma cliente a complètement oublié ses douleurs aux poignets. Elle a pu coudre et coudre et coudre... pendant des mois. Jusqu'à ce qu'elle revienne me voir il n'y a pas si longtemps.

Les douleurs commençaient à se faire de nouveau entendre.... De suite elle a pris rdv pour donner l'opportunité à son corps de se faire traduire. Je ne sais pas pourquoi car là encore elle avait toutes les reponses déjà.

Mais elle voulait une confirmation extérieure. Par quelqu'un qui n'y connaissait rien à la situation présente.

Pour "être sûre", selon ses propres mots.

Je ne peux que la comprendre, je marche parfois encore comme ça !! ;)


Son poignet nous disait "ma petite tu as d'autres projets, pourquoi ne les réalises-tupas ?"

Oui, ma clientes voulait arrêter la couture telle qu'elle la pratiquait aujourd'hui. Elle voulait donner des cours de couture, créer des ateliers, intervenir dans les associations pour la réinsertion au travail des femmes sans domicile fixe.

Mais elle n'osait pas...

Elle se disait intérieurement, inconciemment : "mais qui je suis moi pour enseigner aux autres?"

Oui, elle voulait "juste" ne pas faire de vague. Elle ne souhaitais pas se mettre en avant, elle voulait juste vivre simplement mais d'un métier qu'elle aimait. Ca avait déjà été difficile d'accepter de réussir et de bien gagner sa vie, mais là en plus de devoir se mettre en avant en tant que "celle qui sait", "celle qui va donner des cours", alors qu'il y en avait tant qui avaient plus d'expérience qu'elle qui le ferait sûrement mieux. S'en était trop.

Après avoir accompagné toutes ces parts d'elle, sur quelques séances, elle a repris son plein pouvoir, sa juste place.

Et aujourd'hui non seulement elle a accepté sa grandeur (ou en tous les cas elle est en chemin) mais en plus elle a realisé qu'il n'y avait pas que ça qui comptait dans l'histoire.

Il y avait aussi tous les êtres à qui elle fesait du bien, juste en étant elle-même. Toutes ces femmes en demande qui étaient si heureuse d'apprendre la couture et d'être à ses côtés pour s'en inspirer. Toutes ces femmes qui, elles aussi contactaient grâce à elle, peu à peu leur petite étincelle intérieure appauvrie qui ne demandait qu'à se rallumer en un beau feu ardent.


Alors voilà ce que moi je mets derrière le mot "origines".

C'est un travail en profondeur.

Libre à chacun de faire ce chemin ou non lorsque le corps appel.

Je sais juste une chose : tout comme nos animaux, tout comme nos enfants sont tétus lorsqu'il s'agit de nous passer un message pour prendre soin de nous, notre corps aussi l'est , TETU.

Et lui encore plus que les deux autres (enfant et animaux) ne lâchera pas l'affaire.

Il travaille pour nous. Et tant qu'il ne sera pas écouté il continuera de passer son message.


Alors à toi qui te reconnatra, biennsur tu peux arrêter simplement ton activité. Mais si tu ne vas pas visiter les origines de ses problèmes de santé, qui sait si ton corps ne vas te le rappeler d'une façon ou d'une autre ?

Ce n'est pas une obligation, mais c'est une éventualité.

Il est bien plus confortable de l'écouter lorsqu'il murmure, que lorsqu'il hurle son message.

Je te souhaite, je vous souhiate à tous, de prendre soin de vous, d'écouter les messages de vos corps, de vos coeur et de vous réaliser pleinement.



 
 
 

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